jeudi 22 juillet 2010

L'ACTIVITÉ HUMAINE

Nous voilà donc au km 411, de la rivière Opinaca, un peu avant l'heure du souper. Ici, il y a une halte et un camping rustique. Nous décidons d'y passer la nuit. L'endroit est magnifique et la vue, superbe! Un peu trop sur le bord de la route, car la ligne d'arbres et la chute ne suffis pas à camoufler le bruit des véhicules. Nous nous installons sur l'emplacement qui surplombe la rivière. C'est décidément le mieux placé. Quelques personnes vont et repartent pour des photos ou un pique-nique. Vers 20h30, nous sommes heureux de constater qu'il n'y aura personne, mis à part nous. Une demi heure s'écoule, une voiture arrive, musique au plancher et se stationne à l'emplacement à coté du nôtre! Camille est dans tous ses états : « Ils n'auraient pas pu choisir un autre emplacement! » Et moi : « C'est le seul autre avec la vue... » « Et leur maudite musique! » « Ils vont l'arrêter, voyons! » Effectivement, ils l'arrêtent et s'en vont à la rivière. Ils remontreront plus tard au moment où nous allons nous coucher. Camille met ses bouchons d'oreille... il n'entendra rien et j'en suis forte heureuse! Sinon, c'eût été la guerre! Dès que je pose la tête sur l'oreiller, la musique commence, suivie d'infernales ouvertures et fermetures de portes. (En forêt, les bruits sont souvent amplifiés, mais je ne sais pas si cela est une certitude). pourquoi vient-on aussi loin pour garder les habitudes de la ville ? Bon, qu'est-ce que je fais? Aller les assommer avec une poêle en fonte? Surement efficace, mais je risque qu'ils ne se réveillent plus avec la force que j'y mettrais! En fait, je dis ça, mais la violence ce n'est pas dans ma nature... Je tourne et retourne dans le lit... Je serai patiente, me dis-je, ils ne vont surement pas faire tout ce bruit jusqu'aux petites heures... Je finis par m'assoupir, sans savoir à quelle heure le vacarme s'est tu, mais à l'heure à laquelle ils se sont levés (11h00-12h00), ils ont dû veiller tard... La morale de cette histoire : même au plus profond des bois, au plus haut des parallèles, y a toujours quelqu'un pour nous obliger à écouter...

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