samedi 31 juillet 2010

L'île de Fort George 3

Dans notre tipi de l'île Fort George, nous nous sommes couchés vers 22h30. Camille s'est vite endormi. Moi, j'ai eu beaucoup de difficulté à m'endormir entre ses ronflements, ceux de la génératrice du voisin et le crépitement du feu.

Finalement, j'ai fini par sombrer dans le sommeil. Un peu après minuit, je me suis réveillée à nouveau, le feu était presque éteint. J'ai ajouté du carton et du bois. Il a repris. Toujours entre les flammes et la fumée, le bruit de la génératrice et les ronflements à Camille, je suis parvenue à me rendormir encore. À 3h00, me voilà de nouveau réveillée. La génératrice s'est enfin tue. J'y mets un moment, mais je re-parviens à m'endormir. Dors, réveille, rendors... dors, réveille, rendors... Ce fut ma nuit.

À 7h00, me voilà réveillée cette fois par... le bourdonnement du seul moustique de toute la Baie-James à pouvoir vivre à 10° dans un taux d'humidité de 100% !

Tout s'est ligué contre moi. Bon, il est 7h00, c'est quand même une heure raisonnable pour me lever.

Camille dort encore.
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Le soir avant le coucher.




Au réveil.


jeudi 29 juillet 2010

L'ïle de Fort George 2

De retour de notre promenade sur l'île Fort George, vers 17h00, Mme Sam-Cromarty a fait cuire une oie et des banniques sur feu de bois dans notre tipi. Une de ses filles, deux de ses amies ainsi que ses trois enfants ont partagé le repas ( très traditionnel ) avec nous. Ils sont tous partis les uns après les autres sans même un au revoir. Ils nous ont dit que ce n'était pas dans leurs coutumes de dire au revoir. Pour eux, c'est comme s'ils ne se reverraient jamais, sinon. En cri, il n'y a pas de mot pour dire au revoir.

Préparation de la bannique


Cuisson de la bannique et de l'oie.


La bannique est prête...


L'oie aussi...


Invitons quelques personnes, pour partager le repas.






Humm!


mercredi 28 juillet 2010

L'île de Fort George 1

Mardi soir, nous avons couché dans un tipi, sur l'île de Fort George. Le tipi dans lequel nous avons dormi sert principalement de cuisine, cependant il est « adapté » pour les touristes qui veulent vivre l'expérience d'une nuit de façon traditionnelle.






Nous étions arrivés en fin de matinée pour pouvoir profiter au maximum de la magnifique journée ensoleillée. Pour nous rendre sur l'île, nous avons pris le « Love Boat » (comme ils l'appellent), où Mme Sam-Cromarty nous attendait. De l'autre côté de la rive, son mari nous a amenés avec sa voiture sur la route de sable, jusqu'à leur maison.




Par la suite, nous sommes partis à pied vers la pointe de l'île... mais, nous ne nous sommes jamais rendus ! Nous avons marché plus de 2 heures sur les routes de sable et quelques plages.





À suivre...

mardi 27 juillet 2010

Inukshuk

Inukshuk signifie en inuktitut "homme debout". Ils sont érigés pour orienter et peuvent aussi
servir à indiquer les caches de nourriture ou les lieux où la navigation est possible.





Bien que ce soit, entre autre, pour guider le Inuits, dans les immenses étendues
de la toundra arctique, on en retrouve un peu partout...


lundi 26 juillet 2010

De Radisson à Chisasibi

Samedi, nous avons passé notre deuxième nuit en nomade à Radisson. Nous étions un peu en retrait de la ville, dans un ancien quartier laissé à l'abandon. Très tranquille. Nous nous sommes réveillés sous la pluie qui ne semblait pas prête de s'arrêter.
Comme prévu, nous avons fait la route ce midi vers Chisasibi. Par l'intermédiaire d'une des préposées (elle se nomme Annie) au kiosque d'information de Radisson, nous avons eu un contact pour rencontrer une dame crie à Chisasibi. Camille l'a contactée et nous avons pris rendez-vous avec elle. La dame s'appelle Margaret Sam-Cromarty, elle est une poète connue dans sa communauté et peut-être auprès des anglais puisqu'elle écrit dans cette langue. Elle a 72 ans et elle a toujours fait des visites guidées pour ceux que cela intéressent vraiment. Elle nous fera même découvrir leur cuisine... Hum! Bannick, caribou? castor... peut-être?
La pluie s'est finalement arrêtée en chemin. Nous sommes arrivés un peu après 14h00 à Chisasibi. Nous avons tourné en rond un tantinet avant de demander où nous pouvions trouver notre contact qui n'était pas à l'endroit prévu. Après avoir reçu l'information, nous nous sommes engagés dans les rues du quartier. Peu de temps après, nous nous faisions klaxonner... par le mari de Mme Sam-Cromarty, William. Nous l'avons suivi et il nous a conduit jusqu'à sa femme.
Nous avons parlé un peu dans le véhicule et ils nous ont amené dans un de leurs tipis.
Les tipis servent aujourd'hui pour cuisiner, avant c'était aussi un lieu de rassemblement pour les échanges. Nous y sommes restés pour placoter autour d'un feu qui n'a pas été allumé avec deux pierres ou un bout de bois et une corde, mais avec une simple allumette et du papier! C'est un peu décevant, je sais, je sais, mais eux non plus ne cherchent pas la misère!
Plus tard, nous avons convenu de nous retrouver à Fort George, mardi midi. Fort George est une île à 9 km de Chisasibi. C'est aussi l'endroit où habitaient les Cris avant qu'ils ne soient déplacés en raison de la construction du barrage LG-1. On nous a dit que, par mesure de sécurité, le gouvernement a relocalisé les habitants, car ils craignaient les inondations sur l'île. Pourtant, peu à peu, les activités reprennent à Fort George. Il y en a même qui sont retournés vivre là-bas, sans eau, ni électricité. Ce sont surtout les aînés.
Chaque été, il y a un festival culturel d'une semaine sur l'île. Et nous sommes arrivés en plein dedans! Les festivités débutent lundi. Nous irons rencontrer, M. et Mme Sam-Cromarty à Fort George, mardi et ce, jusqu'à mercredi. Nous coucherons dans un tipi et goûterons à la cuisine locale. Nous avons prévu nous rendre à vélo de Chisasibi à Fort George (env. 10 km). Mais, étant donné les orages que l'on annonce pour mercredi avec 15, je ne sais pas si nous irons à vélo...
Quelques photos de la route vers Chisasibi et notre rencontre avec M. et Mme Cromarty.













Chisasibi

Présentement, nous campons près du village de Chisasibi. Demain, nous serons sur l'île de Fort George où il y a une sorte de festival local. Nous dormirons dans un tipi chez madame Margaret Sam-Cromarty. On oublie eau, électricité et... internet.

C'est assez frais. Pour dormir sur la rivière La Grande (quand nous serons à Fort George), faut prévoir sous-vêtement en polar et tuque. Brrr !

La communauté crie est assez moderne, mais c'est difficile de trouver ce qu'il nous faut pour camper, genre eau potable, gas propane et vidange des eaux usées. Il n'y a aucune infrastructure en ce sens, aussi devrons-nous retourner à Radisson en fin de semaine afin de vidanger Matamata.

samedi 24 juillet 2010

Quelques jours à Radisson

Depuis mercredi, nous sommes à Radisson. Nous avons passé une nuit en camping et les autres en nomades.

Le camping de Radisson était tranquille, bien que plein. Ce qui a incommodé Camille... Hé, oui, il y a quelque chose qui l'a incommodé... hi! hi!... c'est la fumée occasionnée par les feux de nos différents voisins. Mais, j'ai pu faire tout le lavage et tout le ménage afin que nous soyions prêts à retourner en nomades!

Nous avons fait le tour de la ville à vélo... et le tour, il se fait vite! Quelques rues seulement et quelques bâtisses. Il faut dire que la municipalité compte plus ou moins 280 habitants.
















vendredi 23 juillet 2010

Belvédère du réservoir

Ce matin, nous sommes partis avec un pique-nique dans le but de nous rendre vers le barrage Robert-Bourassa. Mais, nous avons vite été arrêtés à la barrière. Plus personne n'est autorisé à entrer, à moins de faire partie de la visite guidée. Ce changement est dû à la diffusion d'un reportage à Radio-Canada où le journaliste avait dénoncé le peu de sécurité à ce barrage.

Nous sommes donc retournés sur nos pas et nous avons décidé de nous rendre au belvédère du réservoir à 5,3 km vers le sud, avec un vent de face, dans les côtes, les routes sinueuses et le trafic! Oui, oui il y a beaucoup d'animaux sur les routes du Nord!