Depuis notre départ, Nancy et moi avons eu à nous informer à la très grande majorité des kiosques d'information touristique des villes par où nous sommes passés. Nous avons pu apprécier la qualité (et les défauts) de la plupart d'entre eux.
Pour le moment, soyons un peu sexistes, je vous avoue que nous avons été drôlement mieux servis par les filles que par les gars. Allez savoir pourquoi. Un hasard, peut-être. Enfin.
La palme de la gentillesse et de la qualité revient aux jeunes filles de Val-d'Or qui, à mon point de vue, sont de formidables ambassadrices de leur patelin. Idem pour les filles de La Sarre. Idem pour Annie à Radisson (mais je ne parlerai pas de son collègue).
En Ontario, on tombe de haut. De très haut. À North Bay, le gars qui nous a répondu était si blasé qu'il fallait presque crier entre deux réponses pour le réveiller. Mais le fond du fond du tréfonds du goufre revient à la préposée de Mattawa. Quelle horreur !
J'avais entendu dire beaucoup de bien de cette petite ville. J'étais même excité à l'idée de visiter ce lieu empreint d'Histoire où les Champlain, Brûlé et Radisson ont remonté la rivière des Outaouais au XVIIe siècle. On va donc s'informer à la préposée qui parle français (avec ce tutoiement typique aux anglophones) :
⎯ Peut-on stationner notre VR quelque part dans les alentours ?
⎯ Ah non, si t'as un "aRVi", tu dois retourner 15 km plus loin dans un Campground du Park.
⎯ Retourner ? Mais on vient ici pour visiter. Et on s'en va ensuite dans la direction opposée vers Pembroke.
⎯ Dans ce cas-là, faut que tu fasses 20 km dans l'autre bord.
⎯ Et pour visiter ici ? Y a-t-il des sites intéressants ? On passerait un petit moment.
⎯ Y a pas grand chose icitte. On a bien un museum, mais ça vaut pas la peine.
⎯ Ah bon ?
⎯ Moé, à ta place, je continuerais mon chemin.
Méchante ambassadrice de sa ville.
On est partis. Fâchés. Sans voir de Mattawa autre chose que son Tourist Information Center.
Ce soir, nous soupons à Deep River à 105 km de Mattawa. On va essayer de passer la nuit dans le coin.
Mais je sais que demain, quand je serai calmé, je vais regretter de ne pas avoir vu Mattawa.
Pour le moment, soyons un peu sexistes, je vous avoue que nous avons été drôlement mieux servis par les filles que par les gars. Allez savoir pourquoi. Un hasard, peut-être. Enfin.
La palme de la gentillesse et de la qualité revient aux jeunes filles de Val-d'Or qui, à mon point de vue, sont de formidables ambassadrices de leur patelin. Idem pour les filles de La Sarre. Idem pour Annie à Radisson (mais je ne parlerai pas de son collègue).
En Ontario, on tombe de haut. De très haut. À North Bay, le gars qui nous a répondu était si blasé qu'il fallait presque crier entre deux réponses pour le réveiller. Mais le fond du fond du tréfonds du goufre revient à la préposée de Mattawa. Quelle horreur !
J'avais entendu dire beaucoup de bien de cette petite ville. J'étais même excité à l'idée de visiter ce lieu empreint d'Histoire où les Champlain, Brûlé et Radisson ont remonté la rivière des Outaouais au XVIIe siècle. On va donc s'informer à la préposée qui parle français (avec ce tutoiement typique aux anglophones) :
⎯ Peut-on stationner notre VR quelque part dans les alentours ?
⎯ Ah non, si t'as un "aRVi", tu dois retourner 15 km plus loin dans un Campground du Park.
⎯ Retourner ? Mais on vient ici pour visiter. Et on s'en va ensuite dans la direction opposée vers Pembroke.
⎯ Dans ce cas-là, faut que tu fasses 20 km dans l'autre bord.
⎯ Et pour visiter ici ? Y a-t-il des sites intéressants ? On passerait un petit moment.
⎯ Y a pas grand chose icitte. On a bien un museum, mais ça vaut pas la peine.
⎯ Ah bon ?
⎯ Moé, à ta place, je continuerais mon chemin.
Méchante ambassadrice de sa ville.
On est partis. Fâchés. Sans voir de Mattawa autre chose que son Tourist Information Center.
Ce soir, nous soupons à Deep River à 105 km de Mattawa. On va essayer de passer la nuit dans le coin.
Mais je sais que demain, quand je serai calmé, je vais regretter de ne pas avoir vu Mattawa.
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