dimanche 16 novembre 2014

Premier pas sur les routes du Mexique avec Caravane Matamata

Après une semaine sans internet, me revoilà en direct de Catemaco, le long du golfe du Mexique... Ici, c'est LA place des brujos (des sorciers)... Enfin, parait-il. Je vous en reparle !

Après avoir parcouru le nord de Monterrey, en passant par Ciudad Victoria et Veracruz, sur des routes vraiment moches et une température maussade, je vous décris notre première semaine avec Caravane-Matamata… 


C'est un départ...

La traversée des frontières...




Direction Monterrey...


On entre dans la brume (mais pas longtemps; 1 ou 2 kilomètres)...


Premier poste de péage...


Monterrey, ici il ne faut pas se tromper !





On est sorti du trafic… Ici, c'est un peu plus bucolique!
















DIMANCHE 9 NOVEMBRE 2014

Après une grosse journée de route (537km), après un départ très tôt, à 6h20 (10 minutes avant notre temps!), après avoir emprunté la Mex40 à partir de Reynosa, la 85, la 83 et la 101, nous sommes arrivés (enfin!) à Casa Esperanza, Ciudad Victoria, à 16h30. Mais, ce n’est qu’à 18h00 que nous serons tous installés et prêts pour la hora feliz... en compagnie des moustiques! 

La plupart des endroits où nous irons passer la nuit durant notre périple, ont été choisis à partir du guide des Church. Malheureusement (après plusieurs recherches sur internet) beaucoup de campings du guide sont, soit fermés, soit plus entretenus convenablement. Et comme le guide des Church date de 2007, qu'il n’a pas été mis à jour… ça dépanne, mais pas plus !

 Nous avons donc téléphoné (ou communiqué par internet) aux endroits où nous voulions aller pour être certains que l’on pouvait nous recevoir (surtout avec les gros VR de nos clients). Petit conseil: faites de même si vous décidez d’y aller.


LUNDI, 10 NOVEMBRE 2014


Pas facile de sortir de Casa Esperanza ! La pente de la rue est trop forte pour les gros VR. Ceux-ci doivent aller tourner plus loin... et revenir.

Mais avant de reprendre nos véhicules et de nous remettre en route, nous sommes allés au Walmart et au Telcel pour nous procurer cellulaires et clefs pour internet. Certains ont dû faire deux magasins, d’autres trois, avant de pouvoir se procurer ce dont ils avaient besoin. 

Au premier magasin, le commis nous a envoyés dans un autre Telcel, beaucoup plus gros (ça ne lui tentait pas de travailler), et les infos pour nous y rendre étaient tellement confuses que nous avons dû demander à deux personnes sur la route… Une fois dans le bon Telcel, nous sommes tombés sur le commis en entrainement, bien sûr, qui prenait mille fois plus de temps que la normale !

Deux heures plus tard (et ce n'est pas une blague), nous pouvions enfin retourner à Casa Esperanza pour diner. À 14h30, nous avons tous repris la route 83, direction Altamira-Tampico, Country Express Hotel, où nous avons passé la nuit (derrière l’Hôtel pour 100 pesos, internet inclus). Personnellement, j’ai bien dormi jusqu’à 5h00 du matin où je me suis fait réveiller par le camion à côté de nous (sans parler du jappement d’un chien juste en arrière de notre VR). 

Ha! Aussi, nous avons essayé le restaurant. Je ne ferai pas de chronique resto sur celui-ci… sans commentaire !


Stationnement du Country Express Hotel






MARDI 11 NOVEMBRE 2014

OUF ! (Il n'y a pas d'autre mot qui me vient en tête lorsque je repense à la journée de route que nous avons eue.)

Nous sommes partis à 8h00 le matin et nous sommes arrivés à … 18h00 ! 364km, 10 heures de route (avec une petite heure d’arrêt au maximum).

I-N-I-M-A-G-I-N-A-B-L-E ! 

La seule image qui me vient à l'esprit: les routes bombardées du Moyen-Orient! Même les alentours de San Blas et la Nationale 1 de Basse-Californie étaient moins pires. C’est dire ! Michel, notre chef de caravane, dit au CB  : « Si nous étions en avion, nous pourrions appeler ça une sacrée turbulence » Verdad ! Nous ne repasserons plus par ici, c’est certain ! 





Voyez le camion blanc pencher. Alors, imaginez maintenant l'intérieur des VR... Turbulences, vous dites? On roulait à 2-3 km/h. L'enfer!





Bon ! Il est temps qu'il arrive, celui-là !


On entre dans un autre petit village… Non, non! Il n'a pas été bombardé !







Si l'armoire à vaisselles n'avait pas été retenue par une attache spéciale... elle n’existerait probablement plus. Et quel dégât nous aurions eu ! Camille (qui exagère toujours un peu) a déclaré que la vaisselle avait changé d'armoire avec la literie. N'empêche, il n'était pas loin de la réalité.

Après cette journée, nous étions tous très heureux d’arriver au camping en bord de mer et de nous reposer. Nous nous sommes installés à la noirceur et, à 20h30, le souper terminé, on ne pensait qu'à aller se coucher !

Cette année, nous découvrons le trajet, les campings, les visites pour la première fois. Nos clients savent, comme nous, que nous allons vers l’inconnu, l’aventure et les découvertes. Il n'y a donc aucune friction et nous rigolons de nos "malheurs". Bien sûr, nous restons prudents et il n'y a aucun bris majeur à déplorer.

Si ce n'est, entre autres, un pneu dégonflé et réparé en moins de deux… et ce, pour 100 pesos (8$).



Paulo, dans son atelier...


N'empêche! Si les jours se suivent… espérons qu'ils ne ressembleront plus à celui-ci !


MERCREDI 12 NOVEMBRE 2014

Nous voilà maintenant sur la Costa Esmeralda... sous un couvert nuageux (ouain, pas super; d’autant plus qu’hier j’avais prévu faire « la hora feliz dégustation » (qui fait partie des avantages de Caravane Matamata, soit dit en passant, hihihi!), mais nous sommes arrivés trop tard. Et aujourd’hui... il pleut! Et la pluie est parfois si forte que je commence à craindre de ne pas pouvoir  le faire aujourd’hui non plus.

Tant pis! Malgré la température maussade (que l’on nous annonce jusqu’à samedi), j’ai décidé de faire les tacos de "cochinita pibil" ainsi que l’agua de jamaica, sinon, je perds ma bouffe. Et des aliments frais ont toujours plus de succès… surtout pour la santé ! Hihi!

Nous nous sommes donc tous réunis sous une palapa (heureusement qu’il y en avait à ce camping : merci à Caravane Matamata de l’avoir prévu sans le prévoir !! hihihi !). C’est sous une pluie battante et un vent parfois très fort que nous avons fait l’hora feliz. On a arrosé ça avec un peu de Tequila reposada pour que l'atmosphère passe mieux… hi ! hi ! hi !

Le camping, où nous sommes, Mar Esmeralda, est en bordure de mer comme vous vous en doutez. Heureusement, ce matin, Camille et moi avons pu aller prendre une marche le long de la plage déserte avant que la pluie ne débute à 15h00 et ce, pour toute la nuit… 

Demain, ce sera visite d’El Tajin (sous un couvert nuageux et une température très froide… surtout pour moi) !

Quelques photos de notre promenade sur la plage à Mar Esmeralda...













Prochaine entrée: Casa esperanza...

7 commentaires:

  1. J`espère que votre bout de route pleine trous était une route en construction et dans quelle ville était ce? Cette région est si belle le long du golf du Mexique. J`espère que le pire est derrière vous. Continuez de nous nourrir de vos commentaires qui sont très appréciés.

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  2. @DenisJojo : Villes de Tampico et Tuxpan… à éviter ! ;)

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  3. Toute une entrée au Mexique!!! Le pire est sans doute derrière vous! Nous vous souhaitons un bel hiver! Est-ce que la caravane sera dissoute à une arrivée quelque part ou bien ils sont avec vous tout l'hiver?

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  4. C'est super vos chroniques. J'entends presque le moteur de Matamata. Vos photos vallent milles mots.Bon soleil.

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  5. Me semblait qu'il fallait rester sur les autoroutes à péages, non?

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  6. @ Claude = C'EST une autoroute à péages. D'ailleurs, la blague du jour : quand Michel est passé devant le préposé à la guérite, il lui a demandé de le payer pour avoir utilisé son autoroute.

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  7. @Pierrôt et Sylvie : la caravane s'arrêt à Cancun et reprend deux mois et demi plus tard, pour ceux qui le désireront.

    @Réjean Ribidoux : Merci !

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