vendredi 27 mars 2015

Oaxaca, Mexique

Vendredi 6 mars 2015

À 8h00, nous étions tous prêts à partir en direction d’Oaxaca. Peu de temps après notre départ, Camille et moi (en tête du groupe), ainsi que Diane et Michel (en arrière), nous nous faisons interceptés par un barrage de l’armée mexicaine pendant que les autres membres de la caravane doivent poursuivre la route tout seuls. (Dans le fond, tant mieux, nous sommes les deux seuls couples à parler espagnol.)

On s'attarde un peu, car les soldats sont surtout curieux de visiter l’intérieur de nos VR… Pendant ce temps, les clients s'éloignent!!!! Hihihihi! Nous serons longtemps en arrière d’eux avant de les rattraper... C’est agréable juste regarder le paysage sans se soucier de ceux qui normalement se trouvent entre nos véhicules! Hihihi !

La route vers Oaxaca se fera dans les montagnes en premier, et sur de belles routes. Nous passerons dans quelques petits villages (avec des topes bien sûr) ! Juste avant d’arriver au village de Santa Maria del Tule, tous les membres de la caravane se stationnent sur le côté pour nous attendre, Camille et moi, car nous allons vérifier à quoi ressemble un camping dont on a entendu parler, mais nous ne sommes pas certains si les grosses machines peuvent passer.

On a bien fait de prendre le temps de vérifier, c'est beaucoup trop petit... même le nôtre! C'est seulement pour les petites camionnettes.

Nous poursuivons donc notre chemin vers le camping d’Oaxaca qui lui est en plein coeur de la ville… Je vous en reparle dans la prochaine entrée de blogue !

Sur la route...






Un Pemex où nous avons passé une nuit...




Là, vous voyez les clients de notre caravane en avant...  Étant donné que nous étions en montagne, ils leur étaient difficile de s'arrêter pour nous attendre. Nous communiquions par CB ! ;)




Des mécaniciens au travail, à droite !


Nous voilà à Oaxaca...

Nous dinons et nous partons avec Diane et Michel en voiture faire quelques commissions au Chedraui, à deux pas (ça se fait à pied, et aller à la lavanderia aussi!). Au retour, l'épicerie au frigo, nous repartons en taxi pour le centro historico.

Du camping, le coût du taxi à l’aller sera de 60 pesos (et au retour... 50, soit environ 4$). Le taxi nous dépose en face de la cathédrale où il y a plusieurs kiosques de vendeurs de toutes sortes. (Au centre de la place, des manifestants ont monté plusieurs tentes pour sensibiliser l'opinion publique à l’oppression faite aux Indiens et pour demander la libération de prisonniers politiques.)

Nous nous promenons dans les alentours en scrutant les restos du coin en prévision du souper à venir.

Pendant que nous marchons, deux jeunes hommes dans la vingtaine s’approchent de Camille et moi et nous demandent de l’argent pour s’acheter des tacos. Camille  : «  Pas question de vous donner de l'argent, mais venez avec nous, on paie les tacos! » Ils nous suivent de mauvais gré, probablement parce qu'ils pensaient nous soutirer des pesos et ne savent pas comment refuser l'offre (et peut-être aussi simplement parce qu'ils ont faim pour de vrai). Nous arrivons à un kiosque de tacos et les invitons à prendre une place. Un des deux s’assoit tout de suite, mais l'autre hésite. J’insiste et il finit par s’assoir aussi. Michel et Diane s'en mêlent, offrent de participer et, finalement, pris à leur propre jeu, les deux gars se retrouvent devant une assiette de tacos. Nous les saluons et les abandonnons à leur souper. À mon avis, ils s'en sortent assez bien.

Plus tard, tandis que nous terminons de manger sur une terrasse près de la place publique, un garçon d’une dizaine d’années nous demande une grande tortilla qui refroidit sur notre table (à peine touchée, elle était badigeonnée de gras de porc et c'était plutôt mauvais).

Nous offrons donc la tortilla de bon coeur au garçon et il s'empressera de la prendre. Il prend déjà une bouchée (tellement il a faim) tandis qu'il déguerpit, car un policier veille à empêcher ce genre de sollicitation auprès des clients du restaurant... Triste… Étant donné que nos portions étaient très grandes et que nous avions beaucoup de restes dans nos assiettes, nous avons demandé un "doggy bag"… et avons laissé notre reste de souper à une petite famille qui quémandait de la nourriture sur la place. Camille a eu droit à un super sourire de reconnaissance de la fillette de 8 ans, ce qui a fait sa soirée.

Pour les visites maintenant:

La cathédrale à côté de la place publique.


Au restaurant, nous avons pris les spécialités locales pour deux, entre autres, les chapulines (le petit plat au centre de l'assiette, ce sont des sauterelles et des criquets!). Viandes et fromages composaient l'assiette... trop de protéines pour moi !

La tortilla frite (badigeonnée de gras) que nous avons donné à un petit garçon...

Prochaine entrée de blogue : Oaxaca, la suite en images

1 commentaire:

  1. Pas facile de côtoyer cette pauvreté! Pas très appétissants les sauterelles et les criquets!

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