jeudi 17 janvier 2013

En route vers Puerto Vallarta

Faire le trajet dans une voiture conduite par un Mexicain peut être toute une aventure. Au Québec, nous devons suivre un cadre, disons-le, plutôt rigide en ce qui concerne la conduite automobile. Au Mexique, il y a aussi des lois écrites, des lois « dites », et d’autres qui apparaissent un jour sans que nous sachions d’où elles viennent. Il est donc difficile de s’y retrouver. Alors, comme touristes, nous jouons de prudence. Les Mexicains, eux, se rendent du point A au point B à la façon… mexicaine.

Il y a quelques jours, nous sommes allés à Puerto Vallarta. Nous accompagnions nos amis, les propriétaires du terrain de camping La Parota. Nous étions 5 adultes et deux enfants… dans une Honda Accord ! Comme dans les années 70 (ou les années avant) nous avons maximisé l’espace !

Nous partons en fin d’avant-midi en passant par la très montagneuse et très sinueuse Nationale 200. Notre « co-pilote » (Camille pour ne pas le nommer) installe un CD de musique typiquement mexicaine. Notre chauffeur se met à chanter et nous entamons notre route vers Puerto Vallarta dans une ambiance toute locale.

Trois camions ralentissent notre course. Qu’à cela ne tienne, on dépasse sur une ligne double… les TROIS ! Ouf ! Il s’en est fallu de peu ! À l’arrière du véhicule, nous, les 5 femmes, nous penchons soit à droite, soit à gauche en suivant les courbes que la voiture effectue. Nous arrivons à l’entrée du village de San Quintin où il y a plusieurs « topes », moment tout indiqué pour dépasser de nouveau quelques camions. Boumm, boumm, boumm… En arrière, nous sursautons au rythme des dos-d’âne.

On suit de près deux autres voitures qui dépassent elles aussi et, encore de justesse, on se faufile entre une voiture et un camion ! Notre chauffeur doit freiner brusquement, un chien vient de passer entre nous et l’autre voiture ! Mêmes les chiens, au Mexique, sont casse-cous!

Nous continuons. Des réparations nous arrêtent quelques instants. Nous dépassons les ouvriers qui réparent les trous au sol. Ils sont à côté d’un camion.

« C’est un feu que je vois à l’arrière du camion ? » que je demande. « Si ! » Celui-ci est alimenté au charbon (ou au pétrole) et permet de chauffer l’asphalte avant de la poser. Eh Ben !

A l’entrée de Bucerias, un peu avant Puerto Vallarta, nous nous arrêtons à un feu rouge. Plusieurs vendeurs, jongleurs, et divers quémandeurs sont là, espérant un peu d’argent. Nous continuons encore quelques kilomètres, toujours en nous faufilant à gauche et à droite pour nous rendre jusqu’à notre destination que nous atteindrons en moins d’une heure, alors qu’il faut entre 75 et 90 minutes pour le faire.

C’est bien ça : faut le faire!

4 commentaires:

  1. Ouf! Je crois que j'aurais eu peur! Bizarrement, est-ce qu'il y a plus d'accidents qu'ici?

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  2. Je trouve qu'au Mexique, vous vivez dangereusement.....
    Claudette

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  3. On se pète la fiole de temps en temps aussi. ;-D

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  4. @ Pierrôt et Sylvie: les statistiques démontrent pas mal d'accidents de la route, oui.

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