vendredi 11 novembre 2011

Horreur sur les routes

Les routes que nous avons parcourues sont bordées, à gauche et à droite, de conifères et de feuillus. Des endroits parfaits pour abriter petites et plus grosses bêtes.

Celles-ci doivent partager leur territoire — qui comprend les autoroutes — avec nous, les humains. Donc, vivre malgré eux avec la proximité des centaines de voitures et, tout autant, sinon plus, de gros camions.

Quelques fois nous pouvons observer, ici et là, des daims — entre autres — en train de brouter l'herbe près de la chaussée. Mais, le plus souvent, nous remarquerons leur présence par les nombreux cadavres qui jonchent les bordures de routes. Cadavres éventrés, viscères au sol séchant au soleil, servant de repas aux charognards. Quelquefois, nous apercevons un de ces animaux au milieu de la chaussée, plusieurs fois écrasés : chair, sang, peau... tout en un seul amas sanguinolent (ouain, je lis trop de Camille Bouchard!). Ces bêtes sont si belles en vie.

Au Québec, à moins que je ne me trompe, nous ramassons rapidement les gros cadavres et les débris. Dans certains États où nous sommes passés, ils se contentent de les déplacer de la chaussée sur l'accottement... quand les restes sont encore manipulables.

2 commentaires:

  1. En Pennsylvanie, le nombre y est pour quelque chose aussi. Peut-être n'ont-ils pas autant d'agents de la faune que nous? Pas que les animaux morts qu'ils laissent en bordure de route, les Américains n'ont pas notre sens de l'environnement.

    Attendez voir au Mexique, si c'est comme en 1972 quand je l'ai parcouru!!! Même les vaches vivantes, les Mexicains attendent, ne les déplacent pas!

    RépondreSupprimer
  2. Alors, ne manquez pas de suivre le blogue, ClaudeL. Vous y retrouverez tout ce qui a changé (ou non) depuis le temps.

    RépondreSupprimer

Merci de nous laisser votre commentaire. Vous lire sera un plaisir.