dimanche 4 mars 2012

CHRONOLOGIE D’UN ACCIDENT DE VÉLO, PARTIE 3 DE 4


Camille passera au scanner, sera radiographié, recevra une batterie de tests… Le médecin, Pédro Parada Gonzales, nous demande de le suivre. Il veut faire le point et nous expliquer la situation. « C’est son visage qui a tout absorbé… nez cassé… lèvres déchirées… chairs… chirurgie plastique… »

Je dois informer les assurances au Québec. J’appelle, on me pose un paquet de questions. Je leur dis que Camille doit avoir de la chirurgie plastique, on me répond que le médecin au Québec doit approuver. Ce dernier doit parler au médecin de Puerto Vallarta… Après une demi-heure de « négociations » avec les assurances, Camille est transféré à la salle d’opération. Il y passera 4 heures...

23h30, nous allons manger, don Juan José, Michel et moi. Nous nous retrouvons au restaurant Las Adedidas que don Juan José connaît, à deux pas de l’hôpital. L’intérieur du restaurant fait penser à « la cage aux sports », décoration similaire, mais mexicaine, écran de télévision un peu partout affichant parties de foot et émissions de sports. Nous y allions pour manger, mais l’appétit de mon côté, n’est pas vraiment là. En plus, j’avais toujours mon mal de tête, et les circonstances ne me donnaient pas beaucoup d’appétit même si la sopa de tortillas était vraiment très bonne…

Après un heure au restaurant, nous revenons à l’hôpital. Camille est toujours dans la salle d’opération. On nous dit qu’il y restera encore 40 minutes… il est un peu passé minuit. Je donne congé à don Juan José et à Michel. Ils doivent retourner à Lo de Marcos, ça m’inquiète un peu de les voir partir sur la route à cette heure-là, mais don Juan José connait bien le coin, ce qui est rassurant tout de même.

On m’amène à la chambre où Camille sera logé. Je m’allonge sur le divan-lit situé en face du lit principal. La chambre est spacieuse et l’atmosphère y est reposante. La salle de bain est aussi très grande : toilette, douche dans laquelle une chaise roulante peut entrer, et sur la vanité sont déposés tous les petits accessoires comme à l’hôtel : brosse à dent, petite pantoufle, débarbouillette, serviette, etc. Par contre, l’hôpital est situé sur une artère plutôt bruyante, ce qui n’en ferait pas un emplacement pour un hôtel de luxe…

Après un peu plus d’une heure à somnoler, je me demande où ils en sont avec l’opération. Je me lève et je vais au comptoir où il y a une infirmière. Dans mon anglais et mon espagnol approximatifs, je réussis à lui demander des nouvelles de Camille. Elle fait venir un des médecins, Pedro Parada Gonzalez qui m’expliquera qu’il ont fait la majorité des 66 points au visage plus ceux à la bouche et que maintenant, le chirurgien « répare » son nez.

3 commentaires:

  1. Plus je lis sur cette chronologie d'un accident, plus je suis abasourdie...Quelle souffrance et inquiétude vous avez dû vivre tous les deux! Heureusement que tout semble être rentré dans l'ordre... plus ou moins. J'ai hâte que Camille nous donne sa version aussi!;0) Francine

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  2. Camille garde sa version pour l'intégrer dans un prochain roman.

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  3. Je reconnais bien là un vrai écrivain: tout se transpose en mots. Avec son histoire de course contre les chiens de l'an dernier, à la frontière du Texas, ça ne manquera pas d'action!

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