Quand nous avons acheté la propriété, il y avait plusieurs chats sauvages dans la grange. Dont ce gros matou. Très craintif et difficile à approcher.
Tous les jours, je lui ai parlé doucement, je l'ai approché petit à petit, je lui ai parlé encore... et, peu à peu, je l'ai apprivoisé. Nous l'avons appelé Napoléon (à cause d'une chatte errante que nous avions adoptée et appelée Joséphine). Jusqu'à tout récemment, il était ici presqu'à chaque jour. On l'a nourri les deux hivers où nous n'étions pas au Mexique. Maintenant, il se fait plus rare. On ne sait pas où il disparaît comme ça, de temps en temps. Mais si jamais il revient, son plat de nourriture l'attendra.
Comme toujours.
Cet automne je lui ai fabriqué un petit refuge à lui bien isolé (on tient la grange fermée à cause des ratons-laveurs et des moufettes qui sont des prédateurs pour les poules). Il l'a beaucoup apprécié pendant les nuits glaciales de cet hiver... jusqu'au jour où un autre matou a fait son apparition.
(Quant à Cambronne, eh bien, le pauvre, au début d'avril, il s'est fait frapper par un camion devant la maison de nos voisins - dont la chatte est morte dans le même accident).
Prochaine entrée : Nos poules...
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