Comme
l’an passé, nous nous arrêtons à Port Huron pour mettre de
l’essence qui, cette année, revient à .89¢ le litre.
Camille
fait le plein et je descends du véhicule, car je veux m’acheter
quelques « aliments » pour déjeuner. À l’intérieur
du dépanneur, je repère le coin « cafés ». Il y a un
monsieur qui se prépare un cappuccino en suivant les instructions de
la machine. De mon côté, je verse du café noir aux trois quarts du
gobelet dans lequel je ne mets ni sucre ni lait.
Je
jette un coup d’œil au monsieur qui est toujours là et qui met un
couvercle sur son gobelet en essayant de ne pas perdre une goutte de
son lait moussé. Je prends au vol un fruit et une brioche, et je me
dirige vers le comptoir où je dépose mes effets. Je fais signe à
la caissière que je vais chercher autre chose et que je reviens tout
de suite. À mon retour vers la caisse, je croise le monsieur avec
son gobelet à la main et qui se dirige vers la sortie.
J’attends
quelques secondes, derrière une cliente, que mon tour arrive. Enfin,
je déplace mes items vers la caissière et cherche mon café des
yeux. Il n'y a que celui du monsieur qui trône sur le bord du
comptoir... au moment où la voiture de celui-ci quitte le
stationnement.
Pauvre
lui, il a du être vraiment déçu de mon café noir sans sucre.
C'est très drôle! Je trouve toujours cela un peu spécial les gens qui ne veulent rien perdre. C'est un peu comme s'empiffrer au buffet, se faire faire un refill de liqueur pour emporter parce qu'elle est gratuite ou j'ai vu certain doggy bag qui m'ont laissée perplexe!
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